Quels sont les grands chantiers Cloud du DSI en 2019 ?

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Alors que les investissements dans le Cloud devraient augmenter de 50% d’ici 2022 (Gartner), les entreprises sont de plus en plus conquises par cette technologie combinant mobilité, fluidité et performance. Et parce qu’elle évolue aussi vite que son marché, zoom sur les quelques chantiers que chaque DSI peut être amené à ouvrir dès cette année.

La réinvention des usages

Au-delà des bénéfices immédiats qu’il peut apporter, le cloud réinvente sans cesse les usages à travers une déclinaison de services adaptés aux différents besoins des DSI :

  • Le SaaS, forme classique et majoritaire du cloud à travers laquelle les entreprises ont accès à leurs logiciels par simple connexion : CRM, bureautique, comptabilité, etc.
  • Le PaaS (Platform as a Service) qui donne davantage d’autonomie aux entreprises puisque celles-ci ont la maîtrise des applications utilisées et configurées.
  • L’IaaS (Infrastructure as a Service), une infrastructure informatique externalisée dans le datacenter du fournisseur qui virtualise les équipements informatiques.
  • L’IPaaS (plateforme d’intégration), conçue pour héberger et intégrer des données et des applications cloud. Elle permet à l’entreprise de tout créer, jusqu’au réseau, et d’assurer le dialogue entre les logiciels et les systèmes. Une véritable valeur ajoutée dans la gestion des données et l’automatisation marketing.

La tentation du Cloud hybride

De même que les différents services du cloud cités plus haut, le cloud hybride, la combinaison d’une entité privée et publique, se révèle de plus en plus séduisante pour les entreprises. Celles ayant opté pour cette stratégie ont d’ailleurs augmenté de 58% en 2019, contre 51% l’année précédente (Rapport Flexera, 2019). Flexible, cette solution permet de répartir les ressources entre un ou plusieurs cloud privés et publics pour satisfaire de nouveaux usages et favoriser la réactivité. Par ailleurs, elle répond -en partie- au besoin des DSI de pouvoir garder un minimum de contrôle sur leur propre infrastructure notamment en ce qui concerne les informations sensibles ou confidentielles.

La maîtrise des nouvelles technologies

Avec le cloud, les entreprises sont invitées à repenser régulièrement leur stratégie et adopter les technologies émergentes, à même de booster leur performance. Dans le cadre des communications unifiées, on pense d’abord à l’amélioration des technologies existantes : les tableaux de bords, les outils de gestion qui facilitent l’intégration de nouveaux utilisateurs ou la mesure de la qualité et de la performance. Viennent ensuite les technologies émergentes qui font appel à des solutions de cloud computing, dans des proportions variables selon les DSI : objets connectés (42 %), IA (30 %), big data (54 %)… qui rendront nécessaire l’évolution en compétences des équipes pour piloter les projets de cloud (selon 45 % des DSI) (1).

La sécurité, encore et toujours

La sécurité reste un chantier majeur pour les DSI. Et si des solutions comme le cloud hybride peuvent partiellement y répondre, la vigilance reste malgré tout très forte pour sécuriser les flux et les données des entreprises. Comme la législation (RGPD), les méthodes évoluent : double authentification, identification biométrique, détection automatisée des vulnérabilités, etc.

En gardant en tête que le cloud lui-même peut être la meilleure solution pour sécuriser le cloud puisqu’il donne souvent accès aux technologies les plus avancées (y compris en matière de cybersécurité), et pour protéger l’ensemble des services informatiques. Pour 65% des entreprises, passer au cloud permet ainsi de renforcer leur sécurité (enquête CXP Group).

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(1) Sondage Markess