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    Fin du RTC : comment organiser la migration de son installation téléphonique ?

    Temps de lecture : 4 minutes

    Ce n’est plus qu’une question de mois. À partir de novembre 2018, les opérateurs cesseront progressivement de fournir des services sur leur Réseau téléphonique Commuté, plus connu sous son sigle RTC.

    Les entreprises devront ainsi organiser leur passage au tout IP en adaptant notamment leurs systèmes de télécommunications à cette technologie. La réussite de ce passage nécessite le respect des étapes suivantes.

     

    Étapes à suivre pour réussir la migration vers le tout IP

    Le passage de la téléphonie traditionnelle à la téléphonie IP devra se faire en 4 étapes : audit de l’installation existante, identification des flux de données, détermination du délai de mise en service et choix de la nouvelle installation.

    • Audit de l’installation existante

    Une réussite dans la migration vers le tout IP ne peut être assurée sans la réalisation d’un relevé exhaustif des éléments composant les services téléphoniques actuels de l’entreprise, en tenant compte également des télécopieurs autonomes. Les prises T n’auront plus leur place dans le nouveau système télécom en entreprise. Ce qui éliminera d’office la téléphonie, le fax analogique et l’accès à Internet bas débit. L’ADSL, par contre, pourra encore rester en place, ne passant pas par les autocoms centraux de commutation de circuits du réseau RTC d’Orange/France Télécom.

    Actuellement, les opérateurs se penchent déjà sur l’abandon des standards téléphoniques ou autocommutateurs PABX d’ancienne génération passant encore par les lignes T2. Ceux-ci ne recevront plus des lignes téléphoniques analogiques additionnelles. À leur place se trouveront de nouveaux dispositifs IPBX ou Centrex faisant usage du protocole Internet ou d’autres solutions hébergées « as a service ».

    Cette étape sera également celle de l’évaluation des besoins de l’entreprise en termes d’usage téléphonique et de la remise en question de la nécessité de préserver le rapport avec l’opérateur actuel.

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    • Identification des flux de données

    Le RTC donne la possibilité de déployer des services de transmission de données évaluées. Ce qui implique la nécessité d’inspecter s’il n’y a pas de flux « cachés » dans l’entreprise. Cette inspection devra concerner à la fois la monétique, la téléalarme, la télérelève et certains équipements d’appel à l’aide. Elle requiert une étroite collaboration avec les directions techniques et l’opérateur. Ces derniers sont les mieux qualifiés pour savoir si le réseau actuel, les services et les équipements sont adaptés.

    • Quid des délais de mise en service ?

    C’est l’une des questions que les dirigeants d’entreprises souhaitant migrer vers le tout IP se posent le plus. Les experts en la matière recommandent la prévision d’une période transitoire allant de quelques jours à quelques semaines en fonction de la capacité de l’adaptation aux équipements IP. Durant cette période, certains dispositifs seront encore conservés via l’utilisation d’adaptateurs ou d’interfaces IP/RTC. L’entreprise en profitera pour faire des essais sur les appareils de téléphonie IP tout en préservant son installation habituelle (autocom). Il sera mieux de faire appel à un autre prestataire que son opérateur téléphonique pour réussir cette étape du fait de sa complexité.

    • Vers quelle installation se tourner ?

    Comme on l’a déjà précisé, les PABX d’ancienne génération deviendront obsolètes à partir de novembre 2018. Certes, il est possible de les rendre encore fonctionnels en utilisant des équipements adaptateurs, mais ils ne subsisteront que quelque temps. Aucune pièce de rechange ne sera plus disponible sur le marché. D’où la nécessité de se tourner vers de nouvelles solutions associant voix et data. Parmi celles-ci figure l’IPBX. Comme le PABX, ce dernier assure la liaison des lignes en interne et les appels vers l’extérieur. Il donne également la possibilité de faire des conférences téléphoniques et de transférer des appels. Son déploiement dans l’entreprise ne nécessite pas le passage par des serveurs distants. Cela requiert tout de même l’intervention d’un administrateur réseau et un budget par poste assez élevé pour des appels sur des lignes fixes ou mobiles.

    Une entreprise comptant un nombre important de postes téléphoniques fera donc mieux d’opter pour une solution plus économique : le Centrex. Avec cette solution, il faut seulement en moyenne 15 €/mois par poste contre 40 €/mois pour l’IPBX. Pour expliquer cette différence, il importe de préciser que ce système implique l’externalisation des fonctions d’administration réseau. Par ailleurs, son hébergement se fait sur des serveurs distants, chez l’opérateur. Notons aussi qu’il met à la disposition de chaque utilisateur des interfaces efficaces de gestion d’appels. Pourtant, il garde tous les avantages de l’IPBX.

    Quoi qu’il en soit, la migration pourra être une bonne raison de changer d’opérateur. Depuis 2003, la portabilité des numéros est un droit lors d’un tel changement. L’entreprise doit cependant veiller à remplir ses conditions contractuelles pour éviter d’éventuelles sanctions.

    Comment choisir un opérateur téléphonique pour son entreprise ?

    Téléphonie IP, téléphonie 2.0 : quels sont les avantages pour les entreprises ?

    En organisant sa migration vers le tout IP et la téléphonie 2.0, l’entreprise profitera d’un grand nombre d’avantages en termes de coût, de flexibilité et de fonctionnalités.

    • Des coûts réduits aussi bien pour l’installation que pour les communications

    Une entreprise qui dispose déjà d’un réseau Internet n’aura plus à investir entièrement en câblage pour la mise en place d’une installation téléphonique IP ou 2.0. Cela lui fera économiser une certaine somme, un avantage qui va même au-delà de l’installation. La raison en est que la téléphonie IP requiert moins de bande passante. Les entreprises auront donc la possibilité de former un réseau privé pour assurer gratuitement la liaison entre plusieurs sites éloignés. Qu’en est-il des appels vers l’extérieur ? Leur coût est plus faible par rapport à celui de la téléphonie traditionnelle. Il est par ailleurs important de préciser que la distance n’y exerce aucune influence. Enfin, rappelons que le monde de la téléphonie 2.0 est très concurrentiel, ce qui réduit la tarification des communications.

    • Flexibilité : mobilité, simplicité de gestion, évolutivité

    Dans la téléphonie IP, le client est lié à un poste, non plus à une ligne. Ce qui lui donne la possibilité d’utiliser le même numéro où qu’il soit.

    Si avec la téléphonie classique, les équipes techniques et informatiques doivent travailler sur des lignes séparées, elles ne se concentreront que sur un seul et même réseau avec la téléphonie 2.0. Toute opération de maintenance et d’évolution peut être ainsi menée plus aisément et l’entreprise gagne en productivité. Parmi les opérations possibles figurent l’ajout de postes additionnels et l’extension du réseau.

    • Fonctionnalités multiples et communication unifiée

    Grâce à la téléphonie IP, un seul protocole suffit pour la gestion de terminaux divers comme le téléphone, l’ordinateur, le fax, les appareils de vidéoconférence, etc. Mieux encore, il y a plus de simplicité dans les interactions entre appareils avec la possibilité d’écouter un message téléphonique en utilisant son ordinateur ou de se faire envoyer un fax numérisé par courriel. C’est là que le terme « communication unifiée » trouve tout son sens.

    Vous souhaitez organiser votre migration vers la téléphonie IP ou tout simplement adapter votre installation aux nouvelles normes ? N’hésitez pas à nous contacter.

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