Vers la fin du téléphone de bureau ?

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Programmée en 2016, la fin du Réseau Téléphonique Commuté (RTC) pose l’arrêt progressif du service de téléphonie fixe traditionnelle. Déployée dans les années 80 et encore très largement utilisée aujourd’hui par les entreprises, la fin de cette technologie est néanmoins une bonne occasion pour ces dernières de se raccorder à la mutation numérique actuelle.

L’obsolescence programmée du réseau fixe

Ligne bientôt coupée. Annoncée par Orange depuis 3 ans, la disparition progressive du RTC, le téléphone fixe classique, marque la fin d’une technologie pourtant encore très présente dans les usages privés comme professionnels. Du côté des 4,7 millions d’entreprises françaises, elles sont ainsi près de 70% à utiliser les réseaux RTC, dans divers services tels que la téléphonie, le fax, le standard ou encore les systèmes d’alarme.

Mais alors, pourquoi y mettre fin ? D’abord parce que les équipements sont obsolètes et ensuite parce qu’il devient difficile pour Orange de maintenir le niveau d’expertise des techniciens de maintenance. À terme, cela risque d’affecter le fonctionnement, la qualité et la disponibilité du réseau. Dans ces conditions, l’opérateur historique a opté pour une disparition progressive afin de permettre aux entreprises, particulièrement concernées, d’effectuer une transition en douceur. Depuis novembre 2018, les nouvelles lignes fixes ne sont plus construites sur le RTC. Et à partir de 2022 sera lancée la migration, région par région, des lignes RTC existantes vers le « tout IP ».

Un échéancier durant lequel les entreprises ont tout intérêt à se préparer pour accueillir la nouvelle génération de télécommunication.

Vers le « tout IP » : une chance pour les entreprises

Si la migration du RTC vers l’IP représente un chamboulement historique, elle constitue également une véritable révolution technologique dont vont très largement bénéficier les entreprises.

D’abord économiquement : le passage du RTC à l’IP représenterait en effet une économie de l’ordre de 20%. La mobilité ensuite : avec la suppression de la liaison physique des postes, le numéro et les données de l’utilisateur le suivent dans ses déplacements, sans qu’il soit contraint d’être à un endroit précis pour téléphoner. Ajoutée à cela, la souplesse permise par la communication unifiée : soit la mise en commun sur un même réseau de tous les appareils de communication de l’entreprise (ordinateur, fax, téléphones, visioconférences, etc.). Sans oublier des fonctions supplémentaires telles que l’enregistrement et les statistiques d’appels ou la liaison entre plusieurs succursales, particulièrement appréciées des entreprises.

En d’autres termes, cela amène de véritables gains d’argent, de temps, de fluidité, et de qualité pour les entreprises qui s’appuient de plus en plus sur des services voix-données. Reste à chacune de trouver la bonne solution en fonction de ses usages et de sa taille : une TPE, peu équipée en personnel d’entretien, préférera ainsi s’équiper d’une solution dématérialisée (type Centrex ou Cloud) ; là où les plus grandes entreprises pourront se tourner vers des solutions de communication unifiée associant softphone, webphone et application CRM.

Au-delà de la technologie, le travail réinventé

Comme nous l’avons vu précédemment, la mobilité qu’offre la technologie IP n’a pas qu’un impact sur la qualité de service des entreprises mais favorise également l’apparition d’un véritable changement de culture organisationnelle en leur sein. Télétravail, travail en déplacement, constitution et partage de documents, réunions dématérialisées via visioconférence, etc. sont autant de pratiques rendues désormais possibles par la souplesse des communications unifiées et s’inscrivant dans une optimisation du travail à la fois comme environnement (pour l’employé) et comme résultat (pour l’entreprise).

 

Et si ce n’était pas le téléphone, mais plutôt le bureau qui disparaissait ?

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