Comment la Téléphonie IP peut-elle réduire notre impact écologique ?

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En optant pour l’usage de la téléphonie IP chez soi ou dans son entreprise, on est sûr de participer à la préservation de la planète contre la consommation excessive d’énergie fossile. Explications.

La téléphonie IP dans la révolution verte mondiale

A l’ère où la téléphonie IP supplante officiellement le réseau RTC, on est en droit de savoir ce qu’apporte au monde cette nouvelle technologie. En effet, on ne cesse actuellement d’évoquer les avantages écologiques offerts par une telle ou telle tendance. La téléphonie IP ne déroge pas à cette règle, la raison de se pencher sur ses constituants et son mode de fonctionnement.

Une téléphonie dans les “nuages”

En tant que système téléphonique hébergé dans les nuages, la téléphonie IP est à la fois économique et écologique. Elle permet effectivement de réduire les frais téléphoniques tout en diminuant la facture d’électricité. Pour cause, elle ne requiert aucune installation physique laborieuse, donc ne nécessite pas non plus de fourniture d’énergie conséquente. Dans la même foulée, le Cloud PBX des systèmes VoIP utilisé par les entreprises diminue encore plus cette consommation électrique. Il en est de même pour l’usage domestique grâce à la virtualité des communications effectuées. De ce fait, nul besoin de remplacer les pièces défectueuses ou changer les installations en place, la téléphonie VoIP évitant aux nouveaux bâtiments d’entreprise de planifier la mise en place d’un système physique.

Les datacenters, gros consommateurs d’énergie

Pourtant, parler de la téléphonie dans les nuages sous-entend l’usage de gigantesques datacenters dont le fonctionnement nécessite l’utilisation d’une énorme quantité d’énergie. Dans ce cas, comment peut-on encore juger la téléphonie IP comme écologique ?

Vers une révolution verte des datacenters

Constitués de millions d’ordinateurs fonctionnant en permanence de jour comme de nuit, les datacenters permettent aux utilisateurs d’accéder sans interruption à leurs données, documents et applications. Ils nécessitent de ce fait une consommation d’énergie phénoménale pour ne citer que celle d’Amazon, Yahoo, Microsoft et autres, alimentées par des centrales thermiques dont certaines tournent encore au charbon. En 2012, le New York Times a relaté que les centres de données de l’époque monopolisaient déjà près de 32 milliards de watts, la production annuelle multipliée par 2 du complexe de la Baie-James. Avec l’émergence de nombreuses applications virtuelles comme iCloud, Netflix ou Dropbox et la migration massive des infrastructures d’entreprise dans les nuages, on peut aisément imaginer la hausse énorme de ces besoins en énergie.

La demande est donc telle que ces grandes enseignes du cloud ont élaboré des solutions vertes leur permettant de faire tourner leurs serveurs, refroidir ceux-ci et détourner vers d’autres usages utiles la chaleur dégagée. En effet, il leur faut aussi produire du froid pour limiter les températures sans cesse montantes des salles. Le monde environnant n’en manque pas, exploitable tant dans l’un que dans l’autre sens.

Des exemples concrets dans le monde

Green Mountain, un datacenter situé sur une île norvégienne a installé son infrastructure informatique à l’intérieur de souterrains ayant servi jadis de centre de munition de l’OTAN. Cachés plusieurs mètres sous les roches, cet emplacement permet de limiter la montée de la température ambiante causée par celle des serveurs. Son outil de refroidissement va dans le même sens, se servant uniquement de l’eau de mer se trouvant à proximité. Elle la pompe à plus de cent mètres de profondeur et l’achemine vers le circuit de refroidissement mis en place. Tout au long de son parcours, cette eau reste pure, entrant à une température de 8°C et en sortant à 16 °C environ. Grâce à ce système astucieux, l’enseigne a pu diminuer au-delà de la moitié ses dépenses énergétiques.

Pour couronner le tout, le datacenter est même devenu un nouveau fournisseur d’énergie pour la ville du coin, car la chaleur dégagée est devenue utile tant pour les locaux du site que pour les foyers environnants.

Les datacenters, le nouveau chauffage urbain

L’idée est donc de se servir de la chaleur dégagée par l’échauffement des datacenters pour réchauffer les maisons environnantes. En effet, au lieu de l’expulser dans les airs, on l’a recyclée en nouvelle source d’énergie servant à chauffer les bureaux et maisons des particuliers habitant tout près.

La même méthode est utilisée par un datacenter installé dans l’enceinte du parc d’activités de Val d’Europe à Marne-la-Vallée. Relié au réseau de chauffage de la ville, il alimente actuellement un complexe nautique et un certain nombre d’entreprises émergentes. Au nombre de 15, celles-ci profitent de son coût abordable par rapport à celui du chauffage électrique. Ce nouveau système de chauffage est toutefois plus cher que celui au fioul ou au gaz, mais ne risque pas de supporter les conséquences de l’inflation ni les fluctuations du marché.

A un niveau réduit, des centres universitaires arrivent aussi à se servir de la chaleur émise par leurs propres datacenters pour chauffer leurs chambres d’étudiant et disposer à n’importe quel moment de l’eau chaude dans leurs douches. Ce sont autant d’exemples d’usage de la chaleur de datacenters pour limiter le coût relatif à l’usage de l’énergie fossile, nocif pour l’environnement et la planète.

C’est pour dire que l’avènement de la téléphonie IP et sa vulgarisation a un impact positif sur l’environnement, la raison de s’en servir dans le quotidien.

Vous aussi, vous souhaitez passez à une téléphonie plus verte et ainsi contribuer à la préservation de l’environnement ? N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement.

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